Je vais parler de la période qui commence après la chute politique de l’Empire Romain d’Orient et qui se prolonge jusqu’à la chute politique de l’Empire Russe, suite aux deux révolutions de 1917.
Je parlerai uniquement le christianisme orthodoxe, car au sens propre c’est uniquement le christianisme orthodoxe qui est digne d’être appelé « le christianisme ».
Une ère nouvelle commence pour la Russie avec le baptême de la princesse Olga de Kiev, qu’elle a accepté en 955 à Constantinople.
Suite à cela – le baptême du petit-fils d’Olga prince Vladimir de Kiev et de toute la Russie (notamment Novgorod) en 988.
L’Eglise locale russe a commencé son existence à la fin de dixième siècle.
Sur l'image vous pouvez voir le monastère russe au nord-est de Moscou au quatorzième siècle, fondé par saint Serge de Radoniege.
Au début de quinzième siècle (entre 1435 et 1437), Patriarche de Constantinople a ordonné Isidore pour gouverner les affaires de l’Eglise Russe. Le 2 avril 1437 Isidore arrive à Moscou.
La voix conciliaire des évêques russes et le grand-prince de Moscou est en faveur de Jonas (Иона), évêque de la ville de Ryazagne (Рязань). Cependant, le Patriarche de Constantinople a choisi Isidore, grec d’origine, qui a participé au concile de Ferrare-Florence, et qui s’est montré un promoteur actif de l’union ecclésiastique entre les orthodoxes et les hétérodoxes.
En 1439, Isidore accepte de la Papa de Rome le titre de cardinal et la nomination de légat papal pour les provinces de Lituanie, Livonie, toutes les Russies, Pologne (la Galicie). Après la fin de Concile, il part pour la Russie. Entre temps, les moines de mont Athos ont écrit une épitre qui explique que la signature de l’accord de Ferrare-Florence est égale à la trahison de l’Orthodoxie.
En 1441, après avoir visité la Lituanie et le villes occidentales de la Russie, Isidore est de retour à Moscou. Le grand-prince de Moscou Basile II, fils de Basile (Василий Васильевич) déclare Isidore hérétique et le met dans un cachot. Le concile des évêques russes a reconnu que les conclusions du concile de Ferrare-Florence sont contraires à la Foi transmise par les apôtres.
Même année, Isidore parvint à s’échapper de la prison et arrive à Tvier (Тверь), ensuite en Lituanie ; et de là, il part pour Rome.
En 1448, le concile des évêques russes ordonne évêque Jonas en tant que métropolite de Kiev et de toute la Russie. C’est le début de l’indépendance de facto de l’Eglise Russe.
Cette année, le Patriarche à Constantinople est l’uniate Grégoire (Mammas), qui reste sur le trône jusqu’à sa fuite en 1450.
En 1451, le prince de Lituanie Casimir IV reconnaît le pouvoir du métropolite Jonas sur les diocèses orthodoxes en Lituanie.
Empereur Constantin, bien qu’il a signé les documents de l’Union à Florence, a une attitude double : en 1451 il rejette le concile de Ferrare-Florence et se rétabli dans l’Orthodoxie, mais en 1452, il entame de nouveau les pourparlers avec le Pape de Rome au sujet de l’Union. Finalement, en 1453 la Ville est prise, et par conséquent, le sujet d’union avec le Pape de Rome est clos.
En 1454 les Patriarches d’Alexandrie, de Jérusalem, d’Antioche et de Constantinople ont accordé aux évêques russes le pouvoir de choisir et d’ordonner le Métropolite de toute la Russie.
Dans les années 1455-70 – Jonas, évêque de Pierm’ (Пермь) a fait une œuvre évangélique pour convertir les peuples autochtones au christianisme.
En 1458 le Pape de Rome Calliste III ordonne Isidore (sans pouvoir réelle, mais uniquement nominative) comme Métropolite sur tous les diocèses de la Russie Moscovite. Le roi Casimir sous la pression de Calliste III retire les terres lituaniennes de la juridiction de Métropolite Jonas. Calliste III désigne Grégoire le Bulgare (le disciple d’Isidore) pour gérer les diocèses russes en Lituanie. L’ancien Patriarche-uniate de Constantinople, Grégoire (Mammas), l’ordonne à Rome comme Métropolite russe.
En 1461 Métropolite Jonas s’est présenté au ciel. A sa place, le concile des évêques russes ordonne Théodose, évêque de Rostov, en dignité de Métropolite de Moscou.
En 1464 Métropolite Théodose laisse sa charge de Métropolite est se retire dans un monastère, où il restera jusqu’à sa mort en 1475. Le concile des évêques russes ordonne évêque Philippe en dignité de Métropolite de Moscou.
En 1476 le concile à Moscou délibère de ne pas accepter en tant que Métropolite de Moscou des personnes envoyé de Constantinople et de Rome.
En 1480 – la victoire sans pertes humaines des russes sur l’armée de khan Makhmet Guireï, grâce à l’intercession de la Vierge Marie à travers de son icône Vladimirskaya. La mémoire ecclésiastique de cet événement est fixée le 21 mai.
En 1490-99 – traduction du reste de livres de l’Ancien Testament en slavon. Toute la Bible au complet et traduite sous l’initiative de Guénnadi, évêque de Novgorod.
En 1518, moine Maxime de mont Athos arrive à Moscou, sur l’invitation de Grand Prince. Il s’installe dans le monastère Tchoudov pour s’occuper de la traduction des livres patristique et corriger des livres pour les offices ecclésiastiques.
En 1549 se tient un concile à Moscou qui procède à la canonisation de nouveaux saints de la terre russe.
En 1551 se tient « un Concile de 100 chapitres » (Стоглавый Собор) à Moscou. Ce concile est organisé pour corriger les manquements courants. Entre autre décisions, une seule manière de représenter la Sainte Trinité sur les icones est autorisée : comme a fait le peintre iconographe André Roublev.
En 1559, le chef de Tcherkesses, le mourza Tchyurak (мурза Чюрак), de la part de son peuple demande au tsar Ivan IV d’envoyer une mission pour accepter son peuple dans la foi chrétienne.
En 1561, le concile à Constantinople sous la présidence du Patriarche Joasaf II, a accordé au monarque Ivan IV, d’« être et se nommé le tsar d’une manière légale et honorable ».
En 1564, sort de l’imprimerie le premier livre russe, nommé « Apôtre », contenant les Actes des Apôtres et les épitres apostoliques.
En 1566, le métropolite de Moscou Athanase pour des raisons de santé se retire dans le monastère Tchoudov. Le nouveau métropolite sera Philippe, higoumène de monastère de Solovki.
En 1568, métropolite Philippe lors des sermons dominicaux dénonce les cruautés injustifiés d’Ivan IV. La garde personnelle d’Ivan IV s’empare de Philippe, lorsqu’il officiait la liturgie dans la cathédrale de Dormition sur le territoire du Kremlin. Ensuite, métropolite Philippe est incarcéré dans une cellule du monastère Otrotch’ (Отрочь-монастырь).
En 1569, la mort en martyr de métropolite Philippe dans sa cellule, exécuté sur ordre d’Ivan IV.
En 1578, Étienne Báthory, roi de Pologne, réorganise son armée et annexe la ville de Polotsk. Dans cette ville une école jésuite est ouverte, et tous les bâtiments en possession des orthodoxes (églises paroissiales et monastères) sont livrés aux jésuites. Également, Étienne Báthory force les Russes à lui céder la Courlande et une partie de la Livonie.
En 1579, une apparition d’une icône miraculeuse de la Vierge Marie, appelée « Kazanskaya », selon la ville où elle fut trouvée.
En 1582, évêque de la ville de Vologda envoie dans la Sibérie, récemment acquise par les Russes, 10 prêtres avec les familles.
Même année, toute la Livonie est occupée par les polonais. Toutes les églises orthodoxes ferment, pour être remplacé par les lieux du culte papiste.
Même année, en octobre, introduction de l’usage du calendrier grégorien. Le lendemain du jeudi 4 octobre 1582, les habitants de la ville de Rome se réveillèrent le vendredi... 15 octobre 1582. Cette nuit fut choisie par le pape Grégoire XIII pour l'entrée en application de sa réforme du calendrier en vigueur (calendrier julien). Entre autres, les travaux sur le changement du calendrier ont été menés par l’ordre de jésuites. Le calendrier julien (élaboré par les astronomes de Jules César) est un calendrier à la fois précis et simple. Chaque année comporte 365 jours et chaque quatrième année (année bissextile) comporte 366 jours. Seize siècles plus tard, toujours à Rome, le Pape se prend pour un Empereur, et propose son propre calendrier. Selon le calendrier grégorien – ce n’est plus chaque quatrième année qui est une année bissextile ; par exemple, l’année 2000 est bissextile, mais pas l’année 2100.
Ce nouveau calendrier n’a pas fait l’unanimité en Europe. Les pays dépendants du Pape de Rome ont adopté ce calendrier la même année. La Grande Bretagne a adopté le calendrier grégorien en 1752. La Russie, en tant que calendrier civil, – en février 1918, après les deux révolutions (février et octobre) du 1917. Ensuite, en 1923, les bolcheviques ont fait la pression sur l’Eglise Orthodoxe pour accepter le calendrier grégorien en tant que calendrier ecclésiastique. Cette tentative n’a pas abouti, malgré les arguments musclés des athées militants.
En 1583, un anathème fut formulé par un Concile des patriarches orthodoxes contre l’utilisation éventuelle du calendrier papiste dans la vie de l’Eglise Orthodoxe. En effet, les canons apostoliques interdisent de fêter le Pâques chrétien avant la Pâque juive. Avec l’utilisation du calendrier grégorien cela devient possible.
De plus, le miracle du Feu Sacré auprès du Sépulcre du Seigneur à Jérusalem se passe le Grand Samedi par rapport à la date de Pâques calculée selon le calendrier canonique, et non pas le calendrier papiste. Le miracle du Feu Sacré ou du Saint Feu (Ἃγιον Φῶς / схождение Благодатного огня) est décrit par les chrétiens comme un miracle se produisant chaque année à l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, le Samedi saint précédant le Pâques orthodoxe. Il est considéré par beaucoup comme le miracle annuel le plus ancien attesté dans le monde chrétien. Cet événement amène des milliers de pèlerins à se réunir dans l'église du Saint-Sépulcre pour recevoir ce Saint Feu et allumer les cierges qu'ils ont apportés. C'est le patriarche orthodoxe de Jérusalem qui reçoit le feu dans le Saint-Sépulcre et le transmet ensuite aux fidèles dans l'église, mais certains témoins indiquent que « parfois, des cierges s'allument spontanément dans l'église ». Cet événement amène des responsables religieux orthodoxes à faire spécialement le déplacement pour « ramener le Saint Feu » dans leur pays. Des responsables politiques des pays orthodoxes font parfois le déplacement pour se joindre officiellement aux célébrations. Si cet événement est très connu et suivi dans les pays de tradition orthodoxe, et il est quasiment ignoré en Occident.
Cependant, il peut arriver que le calcul de Pâques avec les différents calendrier (julien et grégorien) donne la même date. En vingt-unième siècle cela déjà arrivé en 2001, 2004, 2007, 2010, 2011 et 2017.
En 1586 patriarche d’Alexandrie Joaquim arrive à Moscou. Boris Godounov (Борис Годунов), le gouverneur réel de la Russie (état russe traverse le temps de troubles) propose au patriarche Joaquim d’intercéder auprès du patriarche de Constantinople pour instaurer le patriarcat de Moscou.
En 1588, suite à une requête du roi géorgien Alexandre, métropolite de Moscou Job a envoyé une délégation en Géorgie pour comparer et corriger les livres orthodoxes.
En 1589 – le début du Patriarcat de Moscou. Le 23 janvier Jérémie, le patriarche de Constantinople, a fait une nomination de métropolite Job pour le poste de patriarche de toute la Russie ; et le 26 janvier l’ordination a eu lieu.
En 1590, dès le retour à Constantinople, patriarche Jérémie organise un Concile avec la participation des autres patriarches. La création du patriarcat de Moscou est confirmée par un acte synodal.
En 1592, fondation du monastère Donskoy pour célébrer la victoire sur les tatars de Crimée.
En 1611, les envahisseurs polonais, qui ont occupé la ville de Moscou, ont mis en prison patriarche Hermogène. L’année suivante, le patriarche est mort en prison.
En 1620, se tient un Concile sur la manière d’accepter dans l’Orthodoxie des habitants de Lituanie et Pologne qui viennent du papiste romain, y compris les uniates. La décision est de les accepter par le baptême.
En 1644, discussions à Moscou avec des luthériens par rapport au baptême. En même temps, le concile à Constantinople statue que le baptême des luthériens n’est pas véridique.
En 1650-51, séjour à Moscou de patriarche Païcios de Jérusalem.
En 1686, la métropolie de Kiev est rattachée au Patriarcat de Moscou. Mais en réalité, seulement le diocèse de Kiev s’est rattachée au Patriarcat de Moscou. Les diocèses de Moghilev, Loutsk, Galitch, Lvov, Peremychl sont restés dans les limites de Pologne et en dehors du Patriarcat de Moscou.
En 1686, les 10 000 kalmouks récemment baptisés ont déménagé sur les bords de la rivière Don et à Kiev, pour être protégé les persécutions de la part d’autres kalmouks qui sont restés dans le bouddhisme-lamaïsme.
En 1700, le décès du patriarche Adrian. Pierre I par un décret (указ) empêche l’organisation des élections du nouveau patriarche ; à la place de cela, il désigne Stephan (Yavorsky), le métropolite de Ryazagne (Рязань) comme « gardien du trône du patriarche ». Cette situation durera 20 ans.
En 1710, début de construction de monastère (Laure) de Saint Alexandre Nievsky à Saint-Pétersbourg.
En 1714, Stephan Yavorsky convoque un Concile, qui prononce un anathème contre ceux qui raisonnent comme des protestants. Même année, Stephan Yavorsky commence une écriture du livre « Roc de la foi », ouvrage qui dénonce les égarements du protestantisme.
En 1716, introduction de présence régulière des prêtres orthodoxes dans l’armée russe.
En 1717, le gouvernement polonais interdit de construire des nouvelles églises orthodoxes et réparer les églises existantes.
Même année, les théologiens papistes de Sorbonne ont envoyé à Pierre I la proposition de « réunification des Eglises ». Selon l’ordre du tzar métropolite Stephan (Yavorsky) a rédigé une réponse aux théologiens qui décline cette proposition.
En 1719, les jésuites sont chassés de la Russie.
En 1721, Pierre I par la contrainte administrative met l’Eglise dans la position inférieure par rapport au monarque ; il fonde un « Collège Spirituel » (Духовная Коллегия) – un organe qui régit toutes les questions de la vie ecclésiastique. Liquidation du Patriarcat de Moscou. Très rapidement, le « Collège Spirituel » est renommé pour devenir « Très-saint Synode Gouvernant » (Святейший Правительствующий Синод), qui a les mêmes droits que le Senat. Pour tous les membres du Synode le serment de la fidélité au monarque est obligatoire. Une de première décision est l’autorisation pour les orthodoxes de se marier avec les hétérodoxes (papistes et protestants).
En 1733, le parlement polonais interdit aux orthodoxes d’occuper de fonctions dans la société.
En 1736, le roi polonais Auguste III fait la promesse de ne pas discriminer les orthodoxes. Mais en réalité, la politique de répression des orthodoxes continue. Sous l’influence du clergé papiste l’ordination des prêtres orthodoxes est possible avec l’autorisation expresse du roi de Pologne.
En 1743, à Moscou est imprimé la Bible en langue géorgienne.
En 1765, est sorti le premier catéchisme en langue russe « Enseignement orthodoxe, ou la théologie chrétienne raccourcie » (Православное учение, или сокращенное христианское богословие), composé par moine-prêtre Platon (Lievchine). Ce catéchisme est resté longtemps en usage dans les établissements scolaires.
En 1772, dans la ville de Lvov, est édité le livre Irmologion (εἱρμολόγιον, de εἱϱμός, « lien, enchaînement » et de λογεῖον, « petit discours, petit chant ») est un recueil de chants liturgiques en usage dans l’Église Orthodoxe. L'irmologion contient en particulier une collection d'irmos, hymnes introductives aux divers canons chantés pendant les Matines et au cours d'autres services.
Même année, sur les terres russes occupées par les polonais, (Малороссия = La Petite Russie) les uniates ont exproprié aux orthodoxes 800 églises.
En 1793, interdiction de Loges de Francs-Maçons en Russie. Fermeture des imprimeries maçonniques et incinération des livres maçonniques et mystiques du même genre.
En 1805, sort sous les presses d’imprimerie la « Brève histoire ecclésiastique russe » (Краткая Церковная Российская история) de métropolite Platon (Lievchine).
En 1815, l’ordre du tsar de chasser les jésuites de Saint-Pétersbourg et de Moscou.
En 1816, début des travaux de traduction de la Sainte Ecriture en langue russe sous la direction d’archimandrite Filarete (Drozdov).
Même année, l’introduction dans la ville de Saint-Pétersbourg de l’enseignement de « La Loi de Dieu » (catéchisme et l’histoire de l’Ancien et du Nouveau Testaments).
En 1819, les universités commencent à créer les chaires de la théologie. L’enseignement de « La Loi de Dieu » est introduit dans tous les gymnases de la Russie. Le livre des quatre évangiles est imprimé en langue russe.
En 1821, le décret impérial pour la fermeture des organisations maçonniques et toutes autres sociétés secrètes.
En 1823, l’intégralité du texte du Nouveau testament est éditée en langue russe.
En 1824, l’édition de Catéchisme de métropolite Filarete (Drozdov).
En 1825, sortie en langue russe le Pentateuque de Moïse (5 premiers livres de l’Ancien Testament).
1840-1841 – dans la Russie Occidentale plus que 20°000 uniates sont passés à l’Orthodoxie.
1845-1847 – approximativement 100°000 paysans luthériens dans les régions de la mer Baltique se sont converti à l’Orthodoxie avec contribution d’évêque Filarete (Goumilevsky).
En 1847, est constitué la Mission Spirituelle Russe à Jérusalem. Grace à l’action de cette Mission l’école helléno-arabe est ouverte, ainsi que le séminaire de la Sainte Croix.
1847-1848 – édition de « L’Histoire de l’Eglise Russe » d’archevêque de Kharkov Filarete (Goumilevsky).
En 1851, archevêque Innocent (Borisov) pose le début de restauration des antiques lieux saint en Crimée.
En 1870, fondation de la mission orthodoxe au Japon avec archimandrite Nicolas (Kasatkine). Les résultats de cette mission : vers 1895 au Japon il y a eu 220 paroisses et à peu près 22500 chrétiens.
Même année – fondation du diocèse Aléoutien, avec l’église cathédrale à San-Francisco.
P.S. : article précédent de la même série se trouve ici.