SAINT BASILE LE GRAND

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Notre Saint Père Basile le Grand vit le jour en 329 à Césarée de Cappadoce (durant le règne de l'empereur Constantin le Grand) au sein d'une famille riche et distinguée dont le plus grand titre de gloire est d'avoir orné la robe de l'Eglise d'une série de Saints comme d'autant de joyaux. Un de ses aïeux maternels avait gagné la Palme du martyre, ses grands-parents paternels avaient confessé le Christ pendant la persécution de Maximin (305) et s'étaient réfugiés dans les montagnes du Pont où ils vécurent pendant sept ans, nourris miraculeusement par les bêtes sauvages.

Ses parents, Saint Basile l'Ancien et Sainte Emilie, se rendirent célèbres par leurs vertus, leur sollicitude envers les pauvres et pour avoir guidé leurs dix enfants sur le chemin de la Sainteté. Sa soeur, Sainte Macrine la Philosophe et véritable Guide Spirituel de la famille, encouragea vers la vie monastique sa mère et ses frères : Saint Naucrace, Saint Grégoire (le futur Évêque de Nysse) et Saint Pierre (le futur Evêque de Sébaste).

Saint Basile passa son enfance à Néocésarée dans le Pont, recevant les semences de la Foi orthodoxe de sa mère et de sa grand-mère Sainte Macrine l'Ancienne, disciple de Saint Grégoire le Thaumaturge. Sous la direction de son père, célèbre maître de rhétorique, il progressa rapidement dans la connaissance des lettres profanes qu'il avait soin d'associer à l'avancement dans la vertu.

Pendant qu'il était encore non-baptisé, Saint Basile passa quinze ans à Athènes (après la mort de son père) où il étudia la philosophie, la rhétorique, l'astronomie et les autres sciences séculières de l'époque. Il poursuivit ses études, en quête des meilleurs maîtres dans les plus grands centres de la culture d'alors : Césarée de Palestine, Constantinople et finalement Athènes l'antique capitale de la science et de l'éloquence.

Ses collègues d'étude étaient Saint Grégoire, le futur Théologien (avec lequel il avait fait connaissance en Cappadoce) et Julien, le futur empereur apostat.

Amitié entre saint Basile et saint Grégoire le Théologien, d'abord commune et humaine, devint toute Sainte et Spirituelle quand ils découvrirent qu'ils n'avaient tous deux pour but unique que Dieu et l'acquisition des Biens Célestes. Étroitement unis par le lien de la charité, toutes choses leurs étaient communes : le logis, la table frugale, la répugnance pour les dissipations des jeunes gens de leur âge, la soif insatiable de science et de sagesse, l'audace dans les hautes spéculations de l'intelligence, l'Amour de l'éloquence et surtout une Sainte Émulation dans la course vers la perfection de la vertu si bien qu'on eût cru qu'ils n'avaient qu'une âme en deux corps, malgré leurs caractères très différents.

Saint Basile, le cœur ferme, l'intelligence vigoureuse et décidée, s'intéressait à toutes les sciences, excellait en toutes : aussi bien dans la philosophie, la grammaire, la logique, la rhétorique que dans les mathématiques, l'astronomie et même dans les arts pratiques comme la médecine.

Là où la prédication de Saint Paul avait été dédaigneusement rejetée par les sophistes orgueilleux, Saint Basile et saint Grégoire faisaient triompher la Folie de la Croix, en employant les armes mêmes de la sagesse profane. Saint Basile acquit ainsi un tel prestige qu'une fois ses études achevées, ses condisciples voulurent le garder comme maître mais avide de voler vers de nouveaux horizons, il quitta la ville et avec elle la culture hellénique, en leur laissant pour quelque temps saint Grégoire.

De retour dans sa patrie (356), il découvrit que sa mère Sainte Emilie et sa sœur Sainte Macrine avaient transformé leur demeure familiale d'Annésis en couvent et que ses frères menaient eux aussi la vie monastique à proximité avec des hommes. Les exhortations enflammées de Sainte Macrine, l'exemple des Ascètes installés depuis peu en Cappadoce sous l'influence d'Eustathe de Sébaste et surtout une méditation approfondie de l'Evangile lui firent réaliser combien vaine avait été jusque-là sa course après la sagesse de ce monde. Il abandonna sa carrière prometteuse de rhéteur, se fit baptiser et décida de chercher un Père Spirituel pour le conduire dans la voie de l'Ascèse.

Saint Basile fut baptisé à l'âge mature dans le Jourdain avec Euvlios, son ancien enseignant. L'usage était alors répandu d'attendre l'âge de trente ans au moins pour recevoir le Saint Baptême. Saint Basile fut néanmoins un ardent partisan de ne pas différer ainsi inutilement l'entrée dans l'Eglise.

N'en ayant pas trouvé un Père Spirituel dans son pays, saint Basile entreprit un grand voyage vers les centres prestigieux du christianisme : l'Egypte, la Palestine, la Syrie et jusqu'en Mésopotamie où il put admirer les exploits ascétiques et les Vertus Divines des Citoyens du Ciel qui s'y illustraient. Semblable à une abeille industrieuse, il récoltait chez les uns et les autres le meilleur de ce qu'il pouvait trouver et acquit ainsi en peu de temps une connaissance approfondie dans l'art de l'Ascèse. Il lui restait cependant à la mettre en application dans un endroit propice et suffisamment retiré du monde et silencieux pour y vaquer à l'Oeuvre de Dieu sans distraction. Ce lieu, il le trouva dans une vallée désertique séparée du monastère familial d'Annsis par le cours de l'Iris, véritable paradis terrestre, selon son jugement où il put attirer Saint Grégoire et mener pendant quelque temps en sa compagnie la vie d'Ascèse, de travail manuel, de méditation de l'Ecriture Sainte et de prière dont ils rêvaient depuis Athènes. S'étant dépouillé de tous ses biens pour se faire pauvre comme Notre Seigneur S'est dépouillé de Sa Gloire pour nous amener à de Sa Divinité, Saint Basile ne gardait que le strict nécessaire pour couvrir son corps et survivre jusqu'au lendemain; son seul trésor était la Croix qu'il embrassait dans toute sa conduite : par l'Ascèse, en vivant comme déchargé de la chair et par la patience dans la maladie qu'il aura comme compagne jusqu'à son Rappel à Dieu. Resté seul au bout d'une année, Saint Basile n'en rayonnait pas moins dans toute la région par sa science et sa vertu et nombreux étaient ceux qui venaient lui rendre visite : Moines, laïcs et même les enfants envers lesquels il montra toujours une tendre affection. Saint Basile est vénéré comme le Saint Protecteur des enfants.

Comme un nombre croissant de ses visiteurs décidaient d'embrasser eux aussi cette vie semblable aux Saints Anges, il commença pour eux la rédaction de ses fameuses Règles considérées comme la véritable charte de fondation du monachisme tant en Orient qu'en Occident. Dans le prologue de sa Règle, Saint Benoît de Nursie reconnaît s'être grandement inspiré de "Notre Père" Saint Basile.

Malgré son jeune âge, il légiférait avec l'autorité d'un Vieillard blanchi par de longues années de travaux ascétiques et montrait la connaissance approfondie de l'âme humaine que Dieu lui avait accordée au cours des jours et des nuits qu'il consacrait à la Contemplation. Corrigeant les excentricités ascétiques des disciples d'Eustathe de Sébaste, il insiste sur la vie communautaire menée sous la direction d'un seul père, Image Vivante du Christ, sur l'exigence du dépouillement complet de tous biens et de toute volonté propre, sur la charité et le respect des uns envers les autres, sur l'application des Commandements de l'Evangile avec Crainte de Dieu et Foi orthodoxe.

Rappelé à Césarée en 360, il est ordonné Diacre Dianos par son Evêque et assiste au Concile de Constantinople au cours duquel il put mesurer avec douleur combien l'Eglise du Christ était déchirée par les luttes interminables entre ariens, semi-ariens (omoioussiens) et Orthodoxes. Le faible Dianos s'étant laissé entraîner à signer le formulaire favorable aux hérétiques, Saint Basile rompit quelque temps la communion avec lui et regagna sa solitude, rejoint par Saint Grégoire en fuite après son Ordination forcée.

En 363, il est ordonné prêtre par le nouvel évêque Eusèbe de Césarée mais un différend ayant bientôt été suscité entre eux par des envieux, Saint Basile gagna derechef son ermitage afin de préserver la paix. Pendant ce séjour, il poursuivit l'organisation des moines de Cappadoce en communautés cénobitiques, régla leur mode de vie, leurs Offices Liturgiques, leurs relations mutuelles et avec le monde. Partisan résolu de la vie communautaire, Saint Basile n'en abandonnait pas pour autant son Amour pour la vie érémitique. Non loin de chaque monastère, il avait soin de fonder des cellules pour Ermites de sorte que les Anachorètes ne fussent pas privés de la sécurité que donne la compagnie des hommes et que ceux qui étaient consacrés à la vie pratique reçoivent exemple et émulation de ceux qui persévèrent dans le silence et la prière sans distraction.

Devant la menace provoquée par l'avènement du farouche empereur arien Valens (365), Saint Basile se résolut à quitter de nouveau sa famille monastique pour prendre cette fois une part active au combat pour la Vérité. Après s'être réconcilié avec Eusèbe, il fut chargé de l'instruction du peuple de Césarée. Avec une admirable éloquence il leur enseignait à admirer la Sagesse de Dieu dans la Création (Homélies sur l'Hexaéméron) et leur inspirait l'Amour de la Véritable Beauté que l'âme obtient par la pratique des vertus et la méditation de la Sainte Ecriture (Homélies sur les Psaumes). Pendant la terrible famine qui accabla la ville en 367, il fit preuve d'une admirable charité, distribuant les derniers biens qui lui restaient, faisant ouvrir les greniers des riches et des accapareurs par la force irrésistible de son éloquence (Homélies sur les richesses), se dépensant sans compter pour organiser les distributions de vivres et mettant ses connaissances médicales au service des malades. Des milliers de personnes furent ainsi sauvées de la mort et lui gardèrent une si grande reconnaissance que son élection sur le siège de Césarée, difficilement acquise à cause des intrigants et des hérétiques, fut saluée avec enthousiasme par les fidèles (370).

Dès son installation, le nouveau Métropolite se prépara au combat en affermissant la Foi et en réglant la discipline de son Clergé et de ses évêques suffragants. Voyant que la Métropole de Césarée s'élevait seule avec celle d'Alexandrie comme une tour fortifiée contre ses entreprises, Valens décida de s'y rendre en personne et envoya devant lui le préfet Modeste pour soumettre l'intrépide évêque. Après avoir vainement essayé d'attirer Saint Basile par des promesses et des paroles flatteuses, le préfet le menaça de confiscation de ses biens, d'exil, de tortures de toutes sortes et de la mort. "Cherche d'autres menaces à me faire," répondit le Saint d'un ton assuré "car il n'y a rien là qui m'atteigne. En vérité, un homme qui n'a rien ne craint point la confiscation, à moins que tu ne tiennes à ces méchants haillons que voilà et à quelques livres : ce sont là tous les biens que je possède. Quant à l'exil, je n'en connais point puisque je ne suis attaché à aucun lieu; celui que j'habite n'est pas à moi et je me regarde comme chez moi dans quelque lieu qu'on me relègue ou plutôt, je regarde toute la terre comme étant à Dieu et je me considère comme étranger quelque part que je sois. Pour les supplices où les appliqueras-tu? Je n'ai pas un corps capable d'en supporter …/… Quant à la mort, je la recevrai comme une faveur car elle me conduira plutôt vers Dieu pour qui je vis et agis et pour qui je suis plus qu'à demi-mort et vers qui je soupire depuis longtemps." Stupéfait et désarmé, le préfet confessa qu'il n'avait jamais entendu de telles paroles; "c'est que tu n'as jamais eu affaire à un évêque," reprit Saint Basile. Guéri ensuite d'une maladie par la prière du Saint, Modeste devint son ami et son admirateur empressé.

Une autre fois comme les ariens menaçaient de s'emparer de l'Eglise de Nicée, Saint Basile, tel un nouvel Elie (voir I Rois 18:20-40), suggéra que l'un et l'autre parti élèvent successivement leurs prières devant les portes fermées de l'église. Les supplications des hérétiques restèrent sans effet mais dès que le Saint éleva les mains pour s'adresser à Dieu, toute l'église trembla sur ses bases et les portes s'ouvrirent d'elles-mêmes aux cris d'allégresse des fidèles (ce Miracle est commémoré le 19 janvier). De tels Signes de Dieu se produisirent directement envers la famille du souverain, sa fille ayant été frappée de mort subite après qu'il avait signé une déclaration hérétique et même sur sa personne. Entrant un jour dans l'église de Césarée lors de la célébration de la Théophanie, Valens fut tellement impressionné par la beauté des chants, le bon ordre de la foule et surtout par l'allure majestueuse de Saint Basile debout devant l'Autel, tel le Grand-Prêtre de Notre Salut Jésus-Christ qu'il vint malgré lui porter son offrande avec les fidèles. Un peu après et comme on lui présentait l'ordre de bannissement de l'évêque, sa plume se brisa à trois reprises. Effrayé par tous ses signes de la Faveur de Dieu, il cessa d'inquiéter le Saint mais ne renonçant pas pour autant à sa politique, il fit diviser la Cappadoce en deux métropoles ecclésiastiques, pensant ainsi réduire l'influence de l'évêque de Césarée. Saint Basile réagit aussitôt en créant de nouvelles éparchies sur les sièges desquelles il plaça des hommes sûrs (son frère Saint Grégoire à Nysse, Saint Grégoire le Théologien à Sasimes etc). Il fit aussi des appels répétés à la charité des Evêques d'Occident alors encore solidement établis dans la paix et la Foi orthodoxes en leur demandant d'envoyer une délégation en Orient en vue d'un grand Concile orthodoxe mais il ne trouva chez eux qu'un froid soutien. Les Occidentaux soutenaient en effet Paulin, rival de Saint Mélèce sur le siège d'Antioche, occasionnant ainsi de nouveaux déchirements à l'intérieur de l'Eglise déjà assaillie de toutes parts à l'extérieur par les hérétiques.

Sur le plan doctrinal, ayant déjà réfuté les ariens extrémistes (Traité contre Eunome, en 364), Saint Basile s'attaqua alors aux semi-ariens (omoioussiens) qui malgré leur apparente proximité avec les Orthodoxes, n'en troublaient que davantage la situation par d'inextricables querelles de personnes. Contre les adversaires de la Divinité du Saint-Esprit (macédoniens ou pneumatomaques), il fut le premier des Pères orthodoxes à oser déclarer clairement que le Saint-Esprit est pleinement Dieu de même nature que le Père et le Fils. Inspiré lui-même par l'Esprit de Dieu, communiant par la Grâce au Mystère de l'Union Ineffable des Trois Hypostases/Personnes de la Sainte Trinité, Saint Basile savait discerner le moment favorable et la manière d'exposer avec une clarté et une précision incomparables les notions fondamentales de la Théologie orthodoxe (essence, hypostase) sans jamais les isoler du Mystère de notre Salut et de la déification de l'homme. Critère de Vérité, il exerçait son autorité bien au-delà des limites de son éparchie. Tel un aigle qui s'élève vers les hauteurs, il surveillait tout, protégeait toutes les églises en détresse en les couvrant de ses ailes. Il fit pour cela de nombreux voyages et quand il en était empêché par ses fréquentes maladies, il indiquait la voie à suivre dans une importante correspondance qui reste un des trésors de la littérature patristique. Ce prestige sans cesse grandissant lui valut, au Rappel à Dieu de Saint Athanase d'Alexandrie (373), ce Défenseur Infatigable de la Foi de Nicée, d'être considéré comme le phare de l'Orthodoxie et le porte-parole le plus autorisé de la Vérité.

En dépit de cette activité, Saint Basile n'en restait pas moins le pasteur attentif de son troupeau spirituel et le Père Spirituel compatissant pour chacun de ses fidèles. Sa sollicitude à l'égard des pauvres ne connaissait pas de bornes et poursuivant l'oeuvre entreprise quand il était Prêtre, il fit construire un peu en dehors de Césarée un immense établissement de bienfaisance : la "cité de la charité" appelée par la suite Basiliade qui regroupait autour d'une église hospices, hôpitaux, léproserie, école etc. Chaque fois qu'il le pouvait, le Saint s'y rendait, n'hésitant pas à soigner lui-même les malades les plus repoussants ou à embrasser les lépreux.

D'après le témoignage de Saint Ephrem (voir au 28 janvier), une colombe blanche et lumineuse murmurait à l'oreille de Saint Basile lors de ses prêches de sublimes paroles et quand il offrait le Saint Sacrifice Non-Sanglant, il devenait semblable à une colonne de feu montant de la terre au Ciel. L'Eglise orthodoxe continue jusqu'à nos jours de célébrer la Divine Liturgie qu'il rédigea et d'utiliser ses prières à la haute inspiration théologique. Il encouragea également le développement des Fêtes des Saints Martyrs et la Vénération des Saintes Reliques.

La Divine Liturgie de Saint-Basile est célébrée 10 fois par an : le premier janvier (jour de sa mémoire) ; la veille de la Nativité de Notre Seigneur ; la veille de la Théophanie; tous les dimanches du Grand Carême, sauf le dimanche des Rameaux ; les Jeudi Saint et Samedi Saint. Le noyau de cette liturgie, la prière de l'Anaphore, est certainement le plus dense et le plus parfait exposé théologique de l'Histoire de notre Salut.

Docteur universel, Lumière de la Foi Orthodoxe, Père des Moines, nourricier des pauvres, Providence de tous ceux qui espèrent en Dieu, Saint Basile fut le modèle parfait de l'Evêque, l'Image Vivante du Christ qui, par Lui, se faisait tout pour tous, parlant par ses paroles et répandant par ses actions les trésors de son Amour pour les hommes. Pourtant, en tant qu'homme, il ne connaissait qu'échecs, calomnies et afflictions de toutes sortes et malgré ses efforts, les divisions persistaient à tel point que tout autre que lui aurait pu désespérer de voir se rétablir un jour la paix. Ce n'est qu'une année avant son Rappel à Dieu que, Valens ayant succombé lors d'une campagne contre les Goths (378), le Pieux Théodose lui succéda sur le trône et commença sans retard à chasser les ariens et à rétablir les évêques orthodoxes sur leurs sièges. Mais le corps épuisé par la maladie et les austérités, le Saint remit son âme à Dieu avant de voir le couronnement de ses travaux lors du Second Concile Oecuménique à Constantinople (381).

Saint Basile s'endormit en paix le 1er janvier 379 pour entrer dans le Royaume du Christ. Il fut évêque de Césarée en Cappadoce pendant près de dix ans et eut une vie terrestre de cinquante ans. Il fut un grand Défenseur de l'Orthodoxie, une grande lumière de pureté morale, un Moine zélé, un grand esprit théologien, un grand bâtisseur et pilier de l'Eglise de Dieu. Saint Basile mérita pleinement le titre de "Grand."

Dans les textes liturgiques, on parle de lui en disant "l'abeille de l'Eglise du Christ qui apporte le miel aux fidèles et qui pique de son dard les hérétiques."

On a conservé nombre d'ouvrages de ce Père de l'Eglise. Parmi eux, on trouve des écrits théologiques, apologétiques, ascétiques et canoniques, de même que la Sainte et Divine Liturgie qui porte son nom.

Ses funérailles célébrées furent son triomphe. Plusieurs miracles s'y accomplirent.

Conformément au nom qu'il avait reçu, Saint Basile occupe maintenant une place royale dans la cour des Saints Pères, toute proche du Trône du Roi Céleste.