Bonne attitude dans confession de la foi

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Saint Maxime le Confesseur (fêté dans le calendrier ecclésiastique le 21 janvier) est l’un dest héologiens orthodoxes parmi les plus influents. Il a écrit sur les sujets très larges, et ce qu’il a écrit est très profond. Parfois, pour comprendre ces textes, nous manquons de la « culture générale orthodoxe ».

Malgré la complexité et la profondeur de ces textes, saint Maxime n’était pas un académicien ou un scientifique, qui écrit dans le confort de son cabinet, et qui n’est pas de malmené par les circonstances de la vie, qui n’a pas de problèmes matériels, mais seulement les problèmes et énigmes intellectuels à résoudre. Mais la vie de saint Maxime le Confesseur n’était pas du tout tranquille et réglée.

Première moitié de sa vie il a passé en tant que vrai moine, dans les durs labeurs ascétiques. Et après, ont commencé les temps de persécutions liées au diffèrent dogmatique (monothélisme, qui est né sous l’influence impériale), l’hérésie est devenu la religion dominante.

C’était déjà le septième siècle et donc l’époque plus civilisée par rapport aux percussions des chrétiens durant les trois premiers siècles du christianisme. Donc, la hiérarchie ecclésiastique de l’endroit où il a vécu, ne lui pas demandé de témoigner que l’enseignement hérétique de monothélisme est conforme à l’orthodoxie ; ils lui disaient simplement : « Tu confesses la foi que tu veux, et on ne va pas s’ingérer dans ce domaine, mais seulement, tu dois communier avec nous ».

Cependant, saint Maxime ne voulais pas agir ainsi. Comme résultat, saint Maxime fut amené à contacter les opposants politiques, de subir les persécutions du pouvoir impériale et de souffrir dans sa chair pour sa fidélité à l’Orthodoxie : lorsqu’il avait 75 ans, ont lui a coupé la langue et la main droite (pour qu’il ne puisse parler et écrire). A cette époque, les gens pouvaient mourir suite à de telles blessures, mais saint Maxime a survécu à cela.

Après cette mutilation saint Maxime fut envoyé dans l’exile (dans un endroit où les byzantins tombés très facilement malade de la pneumonie et de tuberculeuse), et le voyage s’est passé dans les conditions extrêmement pénibles. Sa santé fut détériorée et il est mort (en 662) dans sa troisième année de l’exile.

Le monothélisme, auquel saint Maxime s’opposait fortement, fut finalement condamné en 680, par le sixième Concile Œcuménique.

Il y a beaucoup de gens qui écrivent des œuvres complexes et compliques à propos de Dieu, de la religion, etc…, mais voici la question qui doit être posée : « Est-ce qu’ils écrivent correctement ? Est-ce que c’est la vérité et la réalité ? ». Car nous savons que les écrits de ce genre peuvent être également inspirés par le « père de mensonge » (Jean 8:44). Pour que ces œuvres soient réels et véridiques il faut être responsable et demander la sagesse auprès de Dieu, pour vivre véritablement chrétiennement et pour appartenir à une vraie Eglise. Cela nous permet de reconnaître l’hérésie et dénoncer cette hérésie aux autres chrétiens – pour les avertir, et si possible pour les détourner de l’hérésie.

En plus de cela, il faut avoir le discernement, c’est-à-dire, il ne faut pas prendre une position « Personnellement, je confesse la foi d’une manière orthodoxe, c’est le plus important ; et donc, comment confessent la foi les évêques avec qui je suis en communion (ma juridiction et mes évêques), cela ne me concerne pas. Eux, ils répondront pour eux-mêmes, et moi, je répondrai pour moi-même. ».

Certes, la dernière phrase est vraie : les évêques répondrons pour eux-mêmes, et j’ai répondrai pour moi-même. Mais du quel critère de responsabilité il s’agit ? Si tu n’as pas regardé quels sont tes évêques (avec lesquels tu es en communion eucharistique), quelle est la confession de la foi de tes évêques – alors l’hérésie des évêques est devenue ta propre hérésie.

La confession de la foi orthodoxe ne consiste pas toujours à expliquer avec précision et habilité en quoi je crois. Car il y a beaucoup des personnes ne pouvant pas s’exprimer correctement sur ce sujet. Mais choisir la vraie foi est simple. La foi est choisie en fonction des témoins : d’abord les saints apôtres, puis les saints martyrs et les saints évêques et ensuite les saints moines tels que saint Maxime le Confesseur. Nous voyons comment ils ont vécus, et nous savons que Dieu les a entendu et les a donné la connaissance et la sagesse.

C’est pourquoi nous sommes conscients que ce n’est la complexité et la sagesse humaine et mondaine du livre qui fait la valeur de ce livre, mais nous apprécions des paroles qui nous guident avec la certitude vers le Royaume Céleste.

Pour des telles paroles véridiques et vitales, les saints moines et les saints martyrs sont capables de payer par le prix de leur propre sang.

C’est-à-dire, la personne qui confesse la vérité, les vrais dogmes de la foi, ne paye pas seulement par un petit inconfort (parce qu’il se trouve dans la minorité), ni par un grand inconfort (parce qu’il se trouve dans une prison ou en exile), mais par le très grand inconfort (nous comprenons qu’il s’agit ici de la mise à la mort).

Le chrétien orthodoxe, pour ce qui est la confession de la foi et la vie selon la foi, ne doit pas raisonner en termes « Qui aurait besoin de cela ? ». Cette question est une question d’un entrepreneur qui fait l’étude du marcher afin de définir qui aurait besoin de son produit.

Le chrétien orthodoxe, pour ce qui est la confession de la foi et la vie selon la foi, raisonne en termes « J’ai besoin de cela ! ».

De cette manière, saint Maxime le Confesseur disait : « C’est important pour moi d’être orthodoxe, je ne juge personne qui a quitté l’Eglise du Christ en acceptant de communier avec les évêques hérétiques, mais je sais à propos de moi-même que je ne dois pas apostasier, je ne dois pas de communier avec ceux qui ont apostasié. Si on me dit que tous les évêques sont devenus hérétiques, cela ne me perturbe pas et je reste avec le Christ. Car, l’Église Orthodoxe est basé sur la pierre de la confession de la foi (cf. Matthieu 16:18), et cette pierre est chaque chrétien qui garde la vraie foi. Supposons que je suis tout seul dans cette véridique confession de la foi, alors je serais cette Église. Puisque c’est moi qui a besoin de mon salut, c’est moi qui a besoin d’avoir la vraie foi et d’être dans la vraie Église (ne pas être en communion eucharistique avec des évêques apostats). ».

On ne peut pas donner autre réponse à la question ‘‘Qui aurait besoin de cela ?’’.

Nous devons regarder sur saint Maxime le Confesseur quand la question « Qui aurait besoin de cela ? » se posera à nous. Encore et encore, la bonne réponse est : j’ai besoin de Dieu, et j’ai besoin du salut de mon âme, et c’est pour cela, il faut que je sois orthodoxe, c’est moi, qui a besoin de l’Église ; et même si les gens autour de moi vont apostasier, moi, je garderai la foi et l’appartenance à l’Église.

Parfois, une personne peut avoir une impression d’être seul à garder la vraie foi, mais nous voyons dans la Bible, dans l’exemple de prophète Élie, que ce n’est pas comme ça (cf. 1 Rois 19:18).

Saint Maxime le Confesseur nous apprend la haute et sublime théologie, mais également quel est le prix à payer pour cela.