Les fêtes orthodoxes

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Dernière fois j’ai parlé de l’Eglise, et maintenant il est temps de parler de fêtes de l’Eglise.

Les fêtes orthodoxes principales sont les mêmes partout dans le monde orthodoxe.

Tout d’abord, il y a la fête de Pâques – la glorieuse résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ ; c’est « la fête de fêtes, et la festivité des festivités » – selon les paroles psalmodiées à l’église. 

La résurrection du Christ, c’est le fondement de la foi chrétienne orthodoxe : « Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés et ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. » (1 Corinthiens 15:17-19). La foi en résurrection du Christ est la différence essentielle entre le christianisme d’un côté, et le judaïsme moderne (y compris les samaritains modernes) et l’islamisme, de l’autre côté.

Ensuite, les chrétiens orthodoxes célèbrent les douze grandes fêtes.

Voici l’ensemble de ces fêtes, par ordre calendaire, comment elles se déroulent dans l’année.

Noël : 7 janvier selon le calendrier civil (ce jour correspond au 25 décembre selon le calendrier ecclésiastique) ;

Théophanie : 19 janvier selon le calendrier civil (ce jour correspond au 6 janvier selon le calendrier ecclésiastique) ;

Rencontre de l’enfant Jésus Christ au Temple : 15 février selon le calendrier civil (ce jour correspond au 2 février selon le calendrier ecclésiastique) ; 

Annonciation de la Vierge Marie : 7 avril selon le calendrier civil (ce jour correspond au 25 mars selon le calendrier ecclésiastique) ; 

Entrée solennelle du Christ au Jérusalem : (fête mobile, calculée sur la base du calendrier ecclésiastique) ;

PAQUES : (fête mobile, calculée sur la base du calendrier ecclésiastique) ;

Ascension : (fête mobile, calculée sur la base du calendrier ecclésiastique) ;

Pentecôte : (fête mobile, calculée sur la base du calendrier ecclésiastique) ;

Transfiguration : 19 août selon le calendrier civil (ce jour correspond au 6 août selon le calendrier ecclésiastique) ;

Dormition de la Vierge Marie : 28 août selon le calendrier civil (ce jour correspond au 15 août selon le calendrier ecclésiastique) ;

Nativité de la Vierge Marie : 21 septembre selon le calendrier civil (ce jour correspond au 8 septembre selon le calendrier ecclésiastique) ;

Exaltation de la Croix : 27 septembre selon le calendrier civil (ce jour correspond au 14 septembre selon le calendrier ecclésiastique) ;

Entrée de la Vierge Marie au Temple : 4 décembre selon le calendrier civil (ce jour correspond au 21 novembre selon le calendrier ecclésiastique).

Pour mieux se préparer pour les fêtes de Noël et de Pâques, les croyant font le carême de 40 jours avant de la fête.

Saint Jean Chrysostome dans la première homélie sur la Genèse nous enseigne que le Sauveur « a voulu jeûner quarante jours afin de se présenter à la tentation, et de nous apprendre par Son exemple qu’il faut, comme Lui, nous armer du jeûne, et y puiser les forces nécessaires pour lutter victorieusement contre le démon ». En faisant le jeûne les chrétiens orthodoxes mènent le combat invisible pour fêter pleinement et spirituellement les fêtes importantes.

Pour mieux se préparer pour la fête de Dormition de la Vierge Marie, les croyant font le carême de 2 semaines avant de la fête.

La privation volontaire de certains aliments, accompagnée d'une privation des boissons alcoolisés – affaiblie le lien de l’homme avec la terre et les choses terrestres, et renforce son lien avec le ciel et les choses célestes. En jeûnant, l’homme consacre toute sa préoccupation à ce qui est en lui innocent, saint, immortel, céleste, paradisiaque, angélique.

Après le Pâques et les 12 grandes fêtes, il y a d’autres fêtes – moins importantes.

Et enfin, chaque dimanche – c’est un jour de Seigneur, le repos dominical : les chrétiens orthodoxes ne travaillent pas et se rassemblent dans les églises pour prier et servir Dieu.

Le dimanche, c’est une célébration de résurrection du Christ – d’une manière moins solennelle que la célébration de la fête de Pâques, qui a lieu une fois par an.